Col situé à 1613 m d’altitude, il fait la liaison entre la vallée de Thônes et du Grand-Bornand et la vallée de l’Arve. En voiture, à moto ou à vélo, le col de la Colombière est un passage obligé sur la route des Grandes Alpes. Les restaurants présents vous permettront de faire une pause, le temps d’admirer les paysages et faire de belles photos du col de la Colombière.

Un col sur la route des grandes Alpes

Col de la Colombière © Tristan Shu – Annecy Mountains

Le plus haut col routier des Bornes

Depuis Le Grand-Bornand, la route qui mène au col de la Colombière sillonne à travers les pâturages, offrant en contrebas une vue plongeante sur les chalets typiques de la station. Les premiers lacets de la route menant au Chinaillon dévoilent une vue d’ensemble tantôt sur le massif de la Tournette, tantôt sur les crêtes nord des Aravis jusqu’au sommet de la Pointe Percée. Avant d’arriver au col, la route longe la barre rocheuse du Pic de Jallouvre. Un grand parking permet de s’arrêter facilement une fois en haut, le temps d’admirer le paysage grandiose et de prendre quelques photos. Si vous y montez en fin de saison ou au printemps, vérifiez son ouverture car le col est fermé l’hiver en général entre novembre et mai. 

Col de la Colombière © Tristan Shu – Annecy Mountains

En mode cyclo

Emprunté à 22 reprises par le Tour de France, le col de la Colombière est un classique de la région. Depuis le Grand-Bornand, son ascension est roulante avec une pente plutôt constante et soutenue (5,9% en moyenne) sans jamais aller au-delà des 9%. Des bornes vous accompagnent tout au long du parcours vous indiquant l’inclinaison et les kilomètres restants. Le faux-plat du Chinaillon permet de récupérer avant d’attaquer les derniers kilomètres les plus raides. Arrivé au col, vous aurez alors parcouru 11,7 km.

Col de la Colombière © Tristan Shu – Annecy Mountains

Une pause s’impose

Le panorama sublime qui s’offre à vous en haut du col mérite une pause photo mais aussi…

Restaurant La Colombière

Que vous soyez en voiture, à moto, à vélo ou à pied, une pause s’impose en arrivant au sommet du col pour admirer la vue grandiose qui s’offre à vous. Vous pourrez vous asseoir boire un verre ou manger un morceau dans un restaurant traditionnel de montagne, La Colombière. Ce restaurant de famille depuis des générations vous propose ses spécialités fromagères et sa cuisine savoyarde revisitée.

Chez Michel

A l’écart de la route, accessible par un chemin carrossable, le refuge d’Aufferand appelé aussi Chez Michel vous accueille dans une ambiance authentique avec ses nappes vichy comme à l’ancienne. Niché en pleine nature au milieu des alpages, ce restaurant typique vous concocte de bons petits plats du terroir avec produits de la ferme. Entre autres : beignets de pomme de terre, diots, tomme blanche et tarte aux myrtilles sans oublier le plateau de fromages…

Le chalet Venay

L’hiver, ces deux restaurants sont fermés mais le chalet Venay, entre Le Chinaillon et le col reste ouvert. Cette authentique ferme d’alpage rénovée met à l’honneur les spécialités savoyardes. Ambiance sympathique et sourires assurés. L’hiver, des soirées raquettes sont organisées avec promenades accompagnées suivies d’un bon repas en toute convivialité.

Boutiques de souvenirs

Vous trouverez au col de quoi ramener quelques souvenirs de votre passage qui viendront compléter les belles photos que vous aurez pu prendre.

Les activités au col de la Colombière

Le col de la Colombière n’est pas qu’un lieu de passage. Il offre de multiples activités pour en découvrir toutes les beautés !

Randonner

Côté Bargy

De nombreux sentiers de randonnées partent du col et sillonnent la chaîne du Bargy pour atteindre des points remarquables comme le lac de Peyre (2080 m et 467 m de dénivelé), le Pic de Jallouvre (2408 m et 795 m de dénivelé), la Pointe de Balafrasse (2296 m et 683 m de dénivelé) ou encore la grotte de Montarquis (2100 m et 487 m de dénivelé). Cette grotte creusée au pied de la tour du Bargy témoigne du travail d’érosion de l’eau sur le calcaire et peut être explorée en spéléologie.

Côté Aufferand

De l’autre côté du col, un itinéraire en aller-retour vous emmène à la Tête d’ Aufferand (1983 m et 560 m de dénivelé) à travers le bel alpage du même nom et ses troupeaux de vaches et de brebis. Au sommet, vous aurez une vue imprenable sur la chaîne du Bargy et ses sommets : Jallouvre, Pointe Blanche, Pointe du Midi, Grand Bargy et Petit Bargy.

Grimper

Pour les amoureux de grimpe, la Colombière est un spot complet : blocs, falaises et grandes voies vous attendent. Sur le chemin qui mène aux grottes de Montarquis vers 1700 m d’altitude, se trouve le spot de blocs, véritable chaos rocheux formé à la suite d’un énorme éboulement. Le site de falaises se trouve à 1800 m d’altitude sur le sentier qui mène au Jallouvre à une petite demi-heure de marche du col. Vous grimperez dans un cadre exceptionnel ! Enfin les grandes voies de la Pointe Dzérat se trouvent à 1h de marche du col. Trois piliers formant une barre de 250 m de hauteur offrent une multitude de grandes voies.

La via ferrata de la Tour de Jallouvre

Cette via ferrata est avant tout un parcours de montagne sur un beau sommet. D’une longueur de 1100 m pour un dénivelé de 620 m, elle permet d’atteindre une antécime du Jallouvre à 2000 m d’altitude. 

Le col de la Colombière en hiver

Rappelons qu’en hiver, le col de la Colombière est fermé car l’environnement est propice aux avalanches notamment sur la descente en direction du Reposoir. Malgré cela, il est possible d’atteindre le col depuis le Chinaillon par des itinéraires de ski de randonnée et de raquettes. Les classiques sont le col de Balafrasse, la Pointe du Midi et sa fabuleuse Combe Sauvage ou encore la Tête d’Aufferand. Pour ces activités hivernales, il est vivement conseillé de sortir accompagné d’un professionnel. Se renseigner auprès de la Compagnie des Guides.

Observer la biodiversité

Les combes du col sont riches d’une flore et d’une faune variées. Un digestif bien connu des locaux et surnommé la crapaudine se fabrique à base d’hysope jaune que vous pourrez notamment trouver sur les pentes herbeuses du col. Sur ces mêmes pentes et avec un peu de chance, vous apercevrez peut-être quelques rares bouquetins ayant survécu aux tristes épisodes de bruccelose. Les marmottes quant à elles seront nombreuses à siffler sur votre passage. Enfin, pensez aussi à lever les yeux au ciel, car la star du Bargy, le gypaète barbu n’est pas loin. Un couple niche dans les falaises au-dessus du col et il n’est pas rare de les voir tournoyer à la recherche d’une carcasse.